La ministre de la justice Annemie Turtelboom était en visite ce vendredi matin à Waremme. Une visite pour soutenir la mise en place d'une initiative de la justice de paix de Waremme qui a mis en place une permanence pour informer les citoyens des avantages de la procédure de médiation. Une procédure méconnue qui permet souvent d'éviter le recours à un tribunal.

A Waremme, la justice de paix a posé 3000 actes judiciaires en 2012. Mais elle a rarement eu recours à la procédure de médiation.

La ministre de la justice Annemie Turtelboom était en visite ce vendredi matin à Waremme. Une visite pour soutenir la mise en place d'une initiative de la justice de paix de Waremme qui a mis en place une permanence pour informer les citoyens des avantages de la procédure de médiation. Une procédure méconnue qui permet souvent d'éviter le recours à un tribunal.

A Waremme, la justice de paix a posé 3000 actes judiciaires en 2012. Mais elle a rarement eu recours à la procédure de médiation. "Au niveau judiciaire, elle est très peu employée parce qu'elle est très peu connue" explique René Constant, juge de paix. "Ce que nous voulons faire, c'est la faire connaître aux gens, les persuader que c'est une voie pour de nombreux cas utile et économique".

Il n'y a pas que la médiation pour les règlements de dette qui existe. Pour Françoise Penninckx, médiatrice, elle s'applique à de nombreux autres domaines: "Conflits de voisinage, nuisances sonores, aboiements, haie mal coupée, déchets à l'abandon, mauvaise gestion des enfants ... Il y a énormément de conflits ou de tensions qui peuvent être gérées en médiation, plus qu'en justice".

La ministre de la justice Annemie Turtelboom voit deux avantages à la procédure de médiation: "C'est premièrement éviter des procédures judiciaires mais c'est surtout avoir des solutions très constructives qui sont beaucoup plus durables".

Reste le manque de moyens pour développer le système de médiation qui reste un des parents pauvres de la justice.


E. Dagonnier

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